Projecteur sur le concessionnaire : Chris Blome, Premier Technologies

Tout pour la précision

Anderegg, qui était un concessionnaire de semences Pioneer, a créé Premier Technologies il y a environ 25 ans pour aider ses clients de maïs semence avec des cartes de rendement et la surveillance des rendements.
Son entreprise prospérait, et Anderegg a atteint un point où il devait prendre une décision : soit développer le côté précision de son entreprise, soit le dissoudre pour se concentrer uniquement sur les semences.
Finalement, il a décidé d’investir davantage dans l’agriculture de précision, ajoutant Blome à son équipe.
« Nous nous sommes trouvés grâce à des amis communs, et c’était une bonne adéquation », se souvient Blome.
« Quand je suis arrivé, ce côté de l’entreprise était uniquement basé sur les moniteurs de rendement. »
Il n’a pas fallu longtemps avant que le duo commence à offrir d’autres produits Ag Leader, y compris le guidage, la plantation et l’application.
« J’ai travaillé aux côtés de Mike pendant cinq ans », dit Blome.
« Nous avons toujours eu un accord de gentlemen selon lequel lorsqu’il serait prêt à vendre, j’aurais la chance d’acheter l’entreprise. »
Fidèle à sa parole, Anderegg a vendu Premier Technologies à Blome en 2014.
Aujourd’hui, l’équipe comprend non seulement Blome mais aussi deux employés à temps plein et deux à temps partiel.
En plus du bureau principal à Alden, Iowa, Premier Technologies a également un bureau à Osage, Iowa.
« Je porte deux casquettes. Je suis agriculteur et je dirige également Premier Technologies », dit Blome.
« En tant qu’agriculteur, je veux avoir la meilleure expérience possible lorsque j’investis dans des intrants, des équipements ou des technologies. »
Cette croyance se reflète dans son entreprise.
« En tant que fournisseur de technologies, j’ai fixé des normes élevées pour moi-même et pour mes gars », dit-il.
Nous avons eu l’occasion de parler récemment avec Blome de l’entreprise, des défis auxquels les agriculteurs sont confrontés en matière d’adoption de la technologie, et de ce que cela signifie d’être un concessionnaire Blue Delta pour Ag Leader. Ag Leader (AL) : Comment se passe l’adoption de la technologie dans votre région ?Chris Blome (CB) : Je fais partie d’un groupe de pairs depuis près de dix ans, et la courbe d’adoption est quelque chose dont nous avons beaucoup parlé.
Environ 15 % des agriculteurs sont des adopteurs précoces qui sont à la pointe de la technologie.
Ce groupe est progressiste, veut développer sa ferme et est vraiment intéressé par la technologie.
Ce sont les gars qui achètent des produits dès qu’ils sont disponibles.
Le groupe suivant, qui représente environ 70 % de notre activité, est constitué d’agriculteurs qui sont en retard de deux à trois ans par rapport aux adopteurs précoces en matière d’adoption de la technologie.
Les 15 % restants sont les retardataires qui peuvent être lents à adopter, mais nous les servons également.
Dans notre région, nous pouvons avoir un agriculteur à la pointe de la technologie et à un kilomètre de là, un agriculteur qui est complètement opposé.
Nous vendons l’autoguidage à certains cultivateurs pour la première fois.
Nous avons installé des embrayages de rangées sur des planteurs cette année pour des gars qui n’auraient jamais pensé les ajouter mais qui les trouvent merveilleux maintenant qu’ils les ont.
Puis nous avons d’autres clients qui bénéficient des embrayages de rangées depuis 15 ans.
Cette diversité est un défi mais c’est aussi ce qui rend notre travail amusant car aucun jour ne se ressemble.
C’est une nouvelle conversation chaque jour. AL : Comment la technologie atténue-t-elle certains des points de douleur que rencontrent les agriculteurs dans votre région ?CB : Certains des points de douleur que nous voyons, surtout au cours des deux à trois dernières années, concernent le soja. Il y a tellement d’options de traits et de programmes herbicides différents que s’il y a une mauvaise application, cela pourrait tuer tout le champ.
S’il y a une dérive, cela peut endommager le champ du voisin, ce qui pourrait impliquer une réclamation d’assurance ainsi que des ressentiments entre voisins.
La technologie comme RightSpot™, qui offre un contrôle buse par buse sur le pulvérisateur, peut atténuer ces préoccupations car elle place ce produit chimique exactement là où il doit être.
Si vous avez l’autoguidage au printemps sec comme nous l’avons eu cette année, cela vous permet de continuer à planter la nuit même si la poussière rend difficile la visibilité.
Vous avez toujours des lignes droites et pouvez couvrir les hectares même si le temps joue contre vous.
Cette technologie impacte également les agriculteurs au-delà des aspects monétaires et d’efficacité.
Elle aide également les agriculteurs à cultiver plus longtemps ainsi qu’à améliorer leur qualité de vie.
Par exemple, je travaille avec un cultivateur qui a subi une chirurgie de la coiffe des rotateurs à plusieurs reprises.
Il a dit que sans l’autoguidage, il aurait dû prendre sa retraite il y a des années. AL : Quelle est une leçon que vous avez apprise au fil des ans sur l’adoption de la technologie par les agriculteurs ?CB : Quoi que vous pensiez que ce soit, c’est totalement opposé.
Vous ne pouvez pas prédire l’avenir car les agriculteurs sont généralement des décideurs de dernière minute. AL : L’agriculture est un domaine très basé sur les relations.
Comment vous connectez-vous avec les agriculteurs ?

CB: À mon avis, l’agriculture est plus basée sur les relations que toute autre industrie. Que ce soit le vendeur de semences, le concessionnaire de machines ou l’agronome, ces relations sont tout aussi importantes aujourd’hui qu’elles l’étaient lorsque mon arrière-grand-père, mon grand-père et mon père travaillaient la terre. Une fois que vous vous associez à de bonnes personnes, vous voulez continuer à travailler avec elles. Bien que nous ne soyons pas toujours l’option la moins chère, lorsque vous établissez cette confiance et que vous pouvez offrir de la valeur en plus de vendre un produit, cela a de la valeur pour les clients. Nous ne sommes pas des vendeurs standardisés. Nous ne cherchons pas à vendre la même chose à chaque agriculteur en supposant que cela fonctionnera. Nous écoutons ce dont l’agriculteur a besoin, adaptons une solution pour répondre aux besoins de cette exploitation, puis la soutenons. Nous travaillons dur pour devenir le spécialiste de l’agriculture de précision en qui on peut avoir confiance. Si nous pouvons apporter honnêteté, intégrité et offrir aux agriculteurs des solutions adaptées à leurs exploitations, c’est un succès pour tout le monde. AL: Vous ne vendez pas seulement des produits Ag Leader, mais vous en utilisez également beaucoup sur votre propre ferme. Parlez de pourquoi c’est important.

CB: J’ai la plupart des produits du catalogue Ag Leader sur ma ferme, donc je peux dire avec confiance que non seulement j’utilise ces produits, mais je sais aussi comment ils fonctionnent. Je ne cherche pas seulement à être un vendeur. J’utilise ces produits au printemps. Je les utilise à l’automne. Je peux fournir des exemples concrets de leur fonctionnement sur la ferme de quelqu’un d’autre et je peux m’identifier à eux, ce qui est très apprécié des agriculteurs. AL: Parlez de la façon dont vous investissez dans votre personnel pour vous assurer qu’ils disposent de tous les outils nécessaires pour aider un agriculteur à réussir avec les outils d’agriculture de précision. CB: Les spécialistes de l’agriculture de précision sont très recherchés. Lorsque nous ajoutons quelqu’un à l’équipe, nous investissons en lui en lui offrant non seulement un emploi mais aussi une formation approfondie. Mes gars ont suivi toute la formation à l’Ag Leader Academy à Ames, mais ils reçoivent également une formation sur le terrain, ce qui, pour moi, est plus précieux. J’ai aussi la chance car moi-même et mes deux gars à plein temps avons tous travaillé chez Ag Leader à un moment donné. Non seulement nous avions cette expérience lorsque nous sommes venus chez Premier Technologies, mais nous pouvons utiliser ces connaissances pour aider les clients car nous connaissons Ag Leader de l’intérieur. AL: Dites-moi ce que cela signifie pour vous d’être un concessionnaire Ag Leader Blue Delta. CB: Lorsque j’ai commencé à travailler pour Mike en 2009, il était un concessionnaire Master Service, qui était le prédécesseur de Blue Delta. Vers 2011, Premier Technologies est passé à Blue Delta. En tant que concessionnaire Blue Delta, nous sommes considérés comme le concessionnaire d’élite dans notre région en raison de notre connaissance des produits et de notre support client. Il y a beaucoup de fierté à être un concessionnaire Blue Delta, donc nous maintenons notre concession à un niveau plus élevé. Il y a d’autres critères à remplir pour devenir un concessionnaire Blue Delta, comme l’implication communautaire. Nous essayons de soutenir la communauté autant que possible et nous participons à plusieurs événements locaux tels que la soirée STEM à l’école primaire et la foire du comté. AL: En tant que concessionnaire, quel est votre plus grand défi? CB: Le bouche-à-oreille est la meilleure publicité que vous puissiez obtenir. Notre entreprise a énormément grandi au cours des cinq dernières années. Il y a des moments où il ne semble jamais y avoir assez d’heures dans une journée, surtout pendant la saison des plantations. Nous ne servons pas seulement les clients à qui nous avons vendu des produits ce printemps, mais nous servons également ceux à qui nous avons vendu le printemps dernier et le printemps d’avant. Il y a des jours où nous pouvons vraiment être submergés par les appels téléphoniques quotidiens car nous servons tant de générations différentes de produits, donc il peut être difficile de suivre. AL: Vous investissez également dans la prochaine génération de spécialistes de l’agriculture de précision. Parlez-moi du programme de coopérative que vous proposez et comment il diffère d’un stage traditionnel.

CB: La plupart des stages se déroulent de mai à août, il est donc difficile de donner à un stagiaire une expérience complète car il ou elle manque des parties critiques de la saison de plantation et d’application. Notre programme, qui en est à sa troisième année, se déroule de janvier à août. En commençant les stagiaires en janvier, nous pouvons les former pendant deux ou trois mois avant d’entrer dans la partie intense de la plantation. Cela nous permet de les amener à un point où nous estimons qu’ils sont prêts à être envoyés sur le terrain, afin qu’ils puissent commencer à travailler immédiatement. Cela leur donne vraiment un sentiment d’accomplissement lorsqu’ils atteignent un point où ils peuvent faire quelque chose par eux-mêmes. Cette formation sur le terrain est très précieuse car elle nous donne l’occasion de leur enseigner ce que nous avons appris au cours des 15 dernières années environ. •